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 Santino Maranzalla

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AuteurMessage
Santino Maranzalla
Admin - Staniero
Santino Maranzalla


Nombre de messages : 179
Age : 31
Quartier de départ : Gellower's District
Métier : Gangster à plein temps^^
Date d'inscription : 06/08/2007

Feuille de personnage
Réputation:
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Charisme:
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MessageSujet: Santino Maranzalla   Santino Maranzalla Icon_minitimeLun 10 Sep - 4:09

Etat civil




Nom: Maranzalla
Prénom: Santino
Age: 25 ans
Métier: //
Origine: Sicile
Lieu de naissance: Messine


Votre personnage en plus concret...



Description physique: Sonny est un bel homme, c’est le moins que l’on puisse dire. Grand pour un sicilien, 1m82, et assez robuste, il a tout pour plaire. Mais ce qui le distingue énormément des autres, c’est sa classe. En costume la moitié du temps, il a par ailleurs la coupe, le comportement, et le style vestimentaire d’un jeune homme qui inspire le respect. Lorsqu’il n’est pas en costume, c’est d’une chemise blanche ou noire qu’il se contente. Cheveux raides et longs coiffés à la manière sicilienne, noirs de jais, sourcils fins, et yeux noirs impassibles la plupart du temps, nez grec et lèvres fines dessinant souvent un sourire énigmatique.

Caractère: D’une intelligence remarquable, Santino est un fin stratège, dont les ficelles ont été apprises et améliorées avec l’expérience et le temps. Il sait reconnaître les principes hiérarchiques et les respecter, tout comme ses principes à lui, qu’il n’enfreindrait pour rien au monde ! C’est peut être là sa faiblesse… Fier, son nom sera lavé coute que coute si un malheureux vient à y lever la main. Il méprise les traitres plus que tout au monde comme tout sicilien, et l’une de ses particularités veut qu’il apprécie et savoure sa supériorité. Sa sagesse n’a d’égale que son intelligence, il s’entoure de personnes sûres, en lesquelles il a entière confiance et prend des précautions immenses. C’est le genre à inspirer confiance et respect à tout inconnu quel qu’il soit, il a le sens des négociations et sait s’y prendre lorsqu'il s'agit de tratégies de guerres. L'agressivité et la violence sont deux traits de caractère qui somnolent en lui et qu'il a réussis à refouler sous les conseils du vieux Luchetto. C'est grâce à ça qu'il favorise et priorise la parole à la gachette.

Histoire: A Messine, on ne connaissait pas vraiment la grande dépression. C’est en 1930 que je suis arrivé, après Giovanni, Fabrizio, et Carmella. J’étais le petit dernier, et pour la plupart, on se dit que ça ne doit pas être si mal. En tout cas chez nous, on nous traitait tous de la même manière. Une éducation correcte où les rigoureux principes de a morale sicilienne s’adaptent à la vie quotidienne dans une petite ville telle que Messine. On nous apprenait à ne jamais proférer de menaces, car cela préparait nos ennemis à des représailles anticipées. On nous apprenait aussi à encaisser les insultes pour se venger en temps utile, et enfin, de donner la priorité à la parole plutôt qu’au poing. Pour tout vous dire, je n’étais pas très proche de mes parents. Mon père avait une petite boucherie, qui suffisait à nous faire vivre correctement, et ma mère était couturière. A cinq ans, j’avais fait la rencontre de Vito, et très vite, avec l’innocence d’un petit garçon, je m’y étais attaché plus qu’à mes frères. Tous les jours, nous passions notre temps à courir dans les vignes, et à nous amuser avec les bergers. Son père était de la mafia locale, et ne paraissait nullement vouloir cacher ses activités à qui que ce soit. De toute manière, il n’avait pas à s’inquiéter, la police était corrompue, et il était apprécié de tout le monde. En Sicile, lorsqu’on a un problème, ce n’est pas à la police qu’on va s’adresser, mais à la mafia. Ce sont eux les gentils ! Vito était fils unique, et son père le considérait donc comme la prunelle de ses yeux. Presque chaque soir, il nous prenait à l’écart, et nous donnait ce qu’il appelait des « conseils pour la vie ». Il me considérait déjà comme son fils, et autant vous l’avouer tout de suite, je me sentais plus proche de lui que de mon père.

Une dizaine d’années plus tard, Vito commença à travailler avec son père, mais moi, j’étais réduit à faire le larbin pour quelque odieux investisseur étranger. Mon père se méfiait de plus en plus de mes relations, et les « corrections » ne se firent pas attendre. C’est tout ce que nous partagions, moi et lui : les claques ! Mais le soir venu, nous nous retrouvions, tous les trois : moi, Vito et Lorenzo, un autre gars que nous avions rencontré cinq ans plus tôt. Bientôt, Vito eut besoin d’associé, et il pensa tout de suite à moi. Son père s’occupa de mon patron, et engagea par la même occasion Lorenzo. Là, je connus la liberté dont j’avais toujours rêvée. On me considérait comme un homme, on me donnait des responsabilités. Jamais je ne m’étais senti aussi épanoui. Les années passèrent, et les « conseils pour la vie » étaient toujours distribués par lots.
Mais les belles choses ont toujours une fin, deux ans plus tard, alors âgés de 17 ans, de nouveaux petits rebelles firent surface à Messine. Ils n’accordaient aucun respect à de gros durs comme Don Luchetto. Ils furent certes corrigés, mais sous estimés, et c’était là l’erreur de Don Luchetto. De violentes représailles furent ordonnées. Don Luchetto y trouva la mort. Plus tard, nous découvrîmes que les petits nouveaux étaient soutenus par un grand ponte de Palerme, qui avait envoyé ses hommes pour soit disant investir. Nous dûmes prendre la fuite, car nous étions évidemment les prochains sur la liste. Direction Denroy.

Denroy, c’était un autre monde. Nous y avons connu la gloire dès le premier instant. Mais j’avais toujours en tête une vendetta impitoyable, tout comme Vito, avide de venger son père. C’était toujours moi qui essayais de le raisonner.

« Ne t’inquiète pas, nous nous vengerons en temps utile. » disais-je toujours.

La mafia avait la main longue, très longue. Je ne voulais pas prendre de risques. C’était moi qui avais réussi à convaincre les deux autres pour fuir. Fuir, oui, mais nous nous serions vengés de toute manière. Le chagrin de Vito me faisait beaucoup trop souffrir, je ne pouvais pas me résoudre à oublier, ce n’était pas dans mes gênes de sicilien. Un an plus tard, nous avions connu gloire et richesse. C’était le moment opportun. Je donnai le coup d’envoi. Le 30 Janvier 1948, nous fîmes enfin notre entrée en Sicile. La soif de vengeance était palpable entre nous. Mais nous la faisions à la méthode sicilienne. Nous entrâmes dans la demeure de Don Viviano sous un faux nom. J’avais pris quelques jours pour me renseigner sur les actualités de Palerme. L’occasion parfaite s’était présentée à moi, et je ne la ratai pas ! La femme de Don Viviano avait trouvé la mort, cédant à une mystérieuse maladie dont elle était atteinte depuis des années. Nous étions trois jeunes siciliens qui voulaient présenter nos condoléances mais aussi qui espéraient obtenir la bénédiction d’un respectable vieil homme pour lancer notre laiterie à Denroy City. Le jour J, nous nous présentâmes sous une tenue imposante, souriant à l’homme qui avait tué notre père. Evidemment, j’avais laissé à Vito le plaisir de parler.

« Bonjour Don Viviano. Je voulais vous présenter mes condoléances pour la feue Filomena, paix à son âme c’était une bonne femme. »

Quelques bavardages s’ensuivirent, puis la soit disant demande de bénédiction. Nous restâmes courtois tout le long, mais Lorenzo était nerveux. Il était froid, distant, il n’avait pas le sang froid sicilien. En cours de conversation, Don Viviano posa la question qu’il ne devait pas poser.

« Qui est ton père, jeune homme, je dois le connaître.
Oui, vous l’avez certainement connu… Il s’appelait Carlo Luchetto.
Hein ? Pardon, je suis un peu dur d’oreille. (Mensonge, évidemment, le pauvre homme avait vu la mort en cher et en os s’annoncer à lui…)
Carlo Luchetto, et ça c’est pour toi. »

Lorenzo avait pris sont arme, tout comme moi, et en quelques secondes, pendant que Vito pratiquait une cravate sicilienne* sur le pauvre Viviano, Lorenzo et moi nous occupions des gardes qui patrouillaient dans les environs. Nous laissâmes nos armes sur les lieux, le lendemain nous étions de retour à Denroy.
Et nous voilà 7 ans plus tard, toujours à Denroy. Cette fois, nous avions décidé de nous ranger aux côtés de Don Baroni. Nous étions là depuis un moment, et la concurrence que l’on avait réussie à imposer aux deux Familles se faisait trop dangereuse, il fallait choisir un camp et s’y ranger, autrement, nous aurions connu le même sort que le feu Don Luchetto. Nous en avions tiré une bonne leçon. Maintenant, il fallait se résoudre à refaire notre vie de la bonne manière.

*La cravate sicilienne consiste à enfoncer le couteau au bas du ventre et de le remonter jusqu'à la poitrine, c'est une sorte de meurtre très commune en Sicile.

Objectifs et/ou projets: Un seul objectif : Capo Di Tutti Capi !
Hobbie(s): Théâtre et cinéma
Catégorie: Mafieux
Famille choisie: Baroni
Quartier de départ: Gellower's District

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Avatar: Robert de Niro
Votre âge: 15 ans
Où avez vous découvert le forum? Je l'ai créé, ça se respecte, non?^^
Avez vous lu le règlement? En le rédigeant, j'ai omis de le lire, mais personne ne me bannira j'espère?^^
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Santino Maranzalla
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